LA PROVENCE CE JOUR... POUR INFO
- Article de la Provence ce JEUDI 29/04/2021 à 14H32 – Par François Tonneau
Emmanuel Macron a présenté hier soir, lors d’une longue interview avec plusieurs journalistes de la presse quotidienne régionale, dont La Provence, le plan de déconfinement de l’exécutif.
Costume gris cintré, une petite télécommande en main, Emmanuel Macron a présenté hier soir, lors d’une longue interview avec plusieurs journalistes de la presse quotidienne régionale, dont La Provence, le plan de déconfinement de l’exécutif. En voici en primeur les détails.
En s’appuyant sur le "commencement d’une petite décrue", le chef de l’état parle de "phases de réouverture". Dans un "contexte où il faut rester très vigilant", il confirme la rentrée dans les collèges et lycées ce lundi. Le 3 mai coïncidera avec la fin des attestations et de la règle des 10 kilomètres. Il faudra attendre le 19 mai, en revanche, pour voir le couvre-feu repoussé à 21 heures. Commerces et terrasses reprendront alors vie, avec des tablées de six personnes maximum. Musées, théâtres, cinémas et enceintes sportives rouvriront aussi leurs portes, mais avec des jauges limitées à 35% de la capacité d’accueil. Et des plafonds de 800 personnes en intérieur, 1000 en extérieur. On pourra refaire du sport en évitant les sports de contact, toutefois.
Leurs adeptes devront patienter jusqu’au 9 juin. Cette troisième étape verra le couvre-feu décalé à 23 heures, les règles de télétravail s’assouplir, les cafés et restaurants ouvrir complément en respectant des jauges. Les enceintes culturelles et sportives verront grimper les seuils de fréquentation à 5000 personnes. C’est là que sera pris en compte le fameux pass sanitaire. Ceux qui seront vaccinés ou présenteront un test négatif auront un accès plus facile aux concerts, matchs ou expositions.
Enfin, la libération est prévue pour le premier juin. Les préfets devront piloter la fin des restrictions. Seules les discothèques resteront fermées. "On est à trois semaines de l’impact", sourit Emmanuel Macron, en associant étroitement ce calendrier à celui de la vaccination.
L’exécutif se réserve le droit d’actionner des "freins d’urgence" dans les départements où le taux d’incidence du Covid redeviendrait supérieur à 400 malades pour 100 000 habitants ou si les lits de réanimation risquaient d’être saturés.